Fabrice vous dévoile ses secrets pour réaliser, tout seul et de façon relativement simple, cette photo subaquatique étonnante.
Cette semaine nous devions effectuer des plongées en lac pour tester du matériel reçu à la rédaction de notre magazine Chercheurs d’eau.
Mais c’était sans compter sur le fameux Omicron qui a frappé l’un des membres de notre équipe et nous a obligé à reporter l’expédition.
Alors, j’en ai profité pour rester sagement quelques jours à la maison afin de rédiger des articles en retard.
Un matin, je buvais mon café tout en consultant mes mails pendant que l’eau de mon bain coulait dans la baignoire et mon regard s’est porté sur le nouveau caisson Divevolk posé sur mon bureau. Ce caisson étanche, Sea Touch 4 Max, est destiné aux smartphones et il devait faire l’objet d’un de nos tests en lac. (Présentation complète de ce caisson dans le Chercheurs d’eau n°73 qui sortira en avril 2022)
Comme je suis joueur et que j’aime bien démontrer qu’il n’y a pas forcément besoin d’un équipement photo professionnel, ni d’être un plongeur chevronné, ni de partir au bout du monde pour réaliser de belles images sous-marines je me suis lancé un petit défi : Essayer de prendre dans ma baignoire une photo amusante, artistiquement convenable et d’assez bonne qualité avec mon iPhone.
Pour faire cette photo j’ai eu besoin :
- D’une baignoire bien remplie d’une eau ni trop chaude pour ne pas m’ébouillanter la tronche, ni trop froide pour éviter l’apparition de buée dans le caisson ou d’attraper une pneumonie.
- De mon iPhone positionné dans le caisson étanche Divevolk.
- D’un phare de plongée posé au fond de la baignoire pour apporter assez de lumière à la scène à photographier. Le but consistait à éviter que l’image soit trop sombre, pas assez colorée, ou trop dégradée par une montée exagérée en sensibilité (ISO) du capteur de mon téléphone.
- D’une petite méduse en silicone que l’on trouve dans les animaleries au rayon aquarium ou en vente sur Internet.
Organisation de la prise de vue :
Etant seul à la maison, la prise de vue s’imposait en mode selfie avec le caisson dans l’eau, tenu d’une seule main, le bras tendu et l’index bien positionné sur le déclencheur.
Afin d’être à peu près certain de cadrer à la fois mon visage et la méduse en orientant approximativement le caisson dans l’axe de la scène, j’ai opté pour un cadrage vertical en position grand angle de l’objectif de mon téléphone.
Avec la méduse qui bougeait facilement au moindre mouvement de l’eau, mon visage parfois trop ou pas assez enfoncé sous la surface, le phare pas toujours bien positionné et l’orientation du caisson un peu aléatoire puisque je ne pouvais pas regarder l’écran, j’ai du prendre 17 clichés avant d’avoir la photo désirée.
Traitement de l’image sur le téléphone :
Après avoir sélectionné l’image la plus convenable de la série, je lui ai appliqué quelques retouches rapides avec le logiciel de traitement d’image intégré d’origine dans mon iPhone. J’ai joué avec les curseurs des fonctions recadrage, luminosité, brillance, contraste, saturation, température et teinte pour avoir le rendu photographique qui me plaisait le plus.
Durée de l’opération : entre 5 et 6 minutes
Bien sûr j’aurais pu utiliser un appareil photo plus perfectionné pour réaliser cette image mais j’aurais passé beaucoup plus de temps à régler les divers paramètres de la prise de vue et je ne suis pas certain que le résultat aurait été vraiment meilleur…
Ils sont quand même assez formidables nos petits smartphones !
Les caissons Divevolk sont distribués en France par Custom Diving Systems et disponibles à la vente dans les magasins de plongée.
Découvrez une autre utilisation très originale d’un caisson étanche Divevolk sur notre article “Plongée de confinement à Dijon“