Le requin baleine

(Rhincodon typus)

Ordre : Orectolobiformes
Famille : Rhincodontidae (seule espèce)
Genre : Rhincodon (seul membre)
Nom anglais : whale shark
Taille adulte : 10 à 14m
Poids adulte : 10 t
Longévité : 60 ans (pouvant aller jusqu’à 100 ans)
Reproduction: Ovovivipare
Statut UICN : Vulnérable

Requin baleine

Plus grand poisson du monde, le requin baleine est une espèce inoffensive et facile à identifier.
Sa tête énorme avec un museau tronqué et une très grande bouche possède, proportionnellement de tout petits yeux. Sa bouche lui permet de filtrer jusqu’à 2000 t d’eau/ heure. La peau du ventre est complètement blanche, celle de son dos est grise et plus foncée que chez la plupart des requins avec de taches claires et des lignes horizontales et verticales formant un damier. Ces taches permettent l’identification des individus. A certains endroits du corps, la peau du requin baleine fait plus de 10 cm d’épaisseur. Il possède plus de 3000 minuscules dents, disposées en 300 rangées par mâchoire. Ses cinq paires de fentes brachiales, très longues, outre leur fonction respiratoire, servent à filtrer l’eau pour en séparer la nourriture avant la déglutition. Le requin baleine semble privilégier les eaux de surface, même s’il est capable d’atteindre de très grandes profondeurs (jusqu’à 1500 m).

Ce poisson cartilagineux est un filtreur de plancton et de krill mais il se nourrit aussi de petits poissons de 10 cm maximum (anchois, sardines). La femelle, ovovivipare, atteint sa maturité sexuelle entre 20 et 30 ans et donne naissance jusqu’à 300 petits à la fois, de 30 à 50 cm de long. Il se rencontre dans les eaux tropicales tempérées à chaudes de l’Atlantique, du Pacifique, de l’Océan Indien et de la mer Rouge. Cette espèce, malgré sa grande taille, ne pose aucun danger pour les êtres humains (à l’exception des coups de sa longue queue qu’il pourrait asséner involontairement). Les plongeurs et les nageurs peuvent donc évoluer sans risque près de ce placide géant en respectant une distance d’approche minimum pour ne pas gêner l’animal.

Source : Chercheur d’eau N°47 / page 30 / Novembre-décembre-janvier 2015-2016

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